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Extraits de gosho sur |
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mandara, mahamandara |
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Myoho Renge Kyo est comparé au lotus.
La fleur de mahamandara au ciel
et celle du cerisier sur la terre des hommes sont des fleurs dont on
vante la beauté, mais le Bouddha ne compara jamais ni l'une ni
l'autre de ces fleurs au Sutra du Lotus. Parmi toutes les fleurs,
le Bouddha choisit la fleur de lotus pour la comparer au Sutra du
Lotus. Il y a pour cela une raison. Certaines plantes fleurissent
d'abord, pour ensuite donner des fruits ; d'autres donnent d'abord un
fruit avant de fleurir. Certaines n'ont qu'une fleur mais donnent plusieurs
fruits ; d'autres ont de nombreuses fleurs mais ne donnent qu'un seul
fruit ; d'autres encore donnent des fruits sans avoir de fleurs. Ainsi,
il y a toutes sortes de plantes, mais le lotus est la seule qui donne simultanément fleur et fruit. Le bienfait,
dans tous les sutras autres que le Sutra du Lotus, n'est pas
clairement défini, car ils enseignent qu'il faut d'abord accumuler
de bonnes causes et que, seulement ensuite, on peut devenir bouddha.
Le Sutra du Lotus est entièrement différent.
La main qui le touche devient immédiatement bouddha, et la bouche
qui le récite parvient immédiatement à la bodhéité,
tout comme la lune, dès qu'elle s'élève au-dessus
des montagnes, à l'est, se reflète immédiatement
dans l'eau, ou de la même manière qu'un son est aussitôt
suivi d'un écho. C'est pourquoi il est dit dans le Sutra : "Parmi
ceux qui entendront ce Dharma, il n'en est pas un seul qui ne parviendra
à la bodhéité. Wou-long et Yi-long (Minobu, 15 novembre 1281, à Ueno-ama Gozen, mère de Nanjo Tokimitsu) |
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