Biographie de Terasava Junsei, traduit de http://chuprina.kz/interesting/zhizn-i-deyatelnost-dostopochtennogo-dzyunseya-terasavy/
par Aleksei Chmyglia

Vie et oeuvre de l'honorable Junsei Terasava

1-Avant la Russie

2-Après sa venue en Russie

3- Après 1998 (en construction)

  En 1998-1999, toute la communauté de ses disciples russes et ukrainiens organise la Grande Marche pour la Paix en Eurasie : « Nouvel âge sans guerre ni violence ».

 

Partis de Iasnaya Poliana - la maison familiale de Léon Tolstoï -, ils ont traversé toutes les zones de conflit du Caucase et d'Asie centrale

 

En Inde, ils ont refait à pied le chemin emprunté par le Bouddha lui-même.

 

Cette Marche-pèlerinage sans précédent s'est terminée à Lumbini, où est né le Bouddha ; elle était dédiée à «L'Appel de La Haye pour la Paix» - la Conférence internationale de la société civile, destinée à mettre la « guerre hors la loi » au XXe siècle.

 

En route, la Marche pour la paix a reçu des lettres de soutien de nombreux dirigeants. Parmi eux, Mikhaïl Gorbatchev, Aslan Maskhadov - Président de la République tchétchène d'Ichkérie,

 

Rouslan Aouchev - Président de la République d'Ingouchie, Arkadi Goukassian - Président du Haut-Karabakh.

  Les participants à la Marche du pèlerinage ont présenté au Premier ministre indien, M. Atal Bihari Vajpayee, un appel spécial pour la paix « Pour une Asie du Sud sans arme nucléaire ». Cela s’est passé à Bodhgaya, sur le site [même] de l'Éveil du Bouddha.
  En 1999, la mairie de Moscou a donné le feu vert à la construction d'un stupa de la paix - dans le parc de Nagatinskaya Poyma sur la Moskova, Zourab Tsereteli en étant l’architecte.
 

En août 1999 commence la deuxième guerre en Tchétchénie.

 

Changement de source de l'article de Chmyglia : version revue et augmentée :

http://www.tamqui.com/buddhaworld/%D0%A2%D1%8D%D1%80%D0%B0%D1%81%D0%B0%D0%B2%D0%B0_%D0%94%D0%B7%D1%8E%D0%BD%D1%81%D1%8D%D0%B9

 
 

Du 1er au 5 janvier 2000, avec quinze de ses disciples, Terasava organise à Poklonnaïa Gora à Moscou une «Prière pour la paix et la non-violence au seuil du nouveau millénaire».

  Le 8 janvier 2000, lors d'une conférence de presse, en signe de protestation contre la deuxième guerre tchétchène, Junsei Terasava gèle par défi le projet de construire une pagode de la paix à Moscou.
  Avec ses disciples, il participe à des manifestations, des piquets de grève et des rassemblements contre la guerre en Tchétchénie.
  En février, avec des représentants d'organisations non gouvernementales tchétchènes, russes et occidentales, ils se rendent au Japon, où ils rencontrent des représentants de diverses organisations publiques et les sensébilisent à la situation tragique en Tchétchénie.
  Le 1er avril, à Genève, lors de la 57ème session de la Commission des droits de l'homme des Nations unies, Terasava mène une action de 21 jours intitulée «Jeûner pour la paix en Tchétchénie» pour mettre fin à l'effusion de sang et engager un dialogue pacifique dans le Caucase. Lors d'une séance de cette session, Terasava a demndé une résolution condamnant les agissements illicites de la Fédération de Russie en République tchétchène. La résolution a été adoptée. Le 6 juin 2000, le département des services consulaires du ministère russe des Affaires étrangères a refusé à Terasawaun tout visa russe.
  En juin 2000, Terasava publie largement une lettre ouverte au président de la Russie dans laquelle il souligne la responsabilité de Vladimir Poutine dans les crimes de guerre de l'armée russe auprès de la population civile de Tchétchénie.
  Le 6 août, jour anniversaire d'Hiroshima,Terasava et ses disciples ont organisé à Kharkoet un festival de la paix devant un petit stupa dans parc forestier, avec la participation de représentants de diverses traditions spirituelles. Pour une raison inconnue, la police locale a voulu empêcher la célébration de cette fête pleine de couleurs et il s'en est fallu de peu qu'elle n'y pervienne.
  A la mi-septembre à Tachkent, sur l'invitation de l'UNESCO, Terasava et son disciple, Serguéi Korostelev, participent au Congrès international «Dialogue des religions et des civilisations pour la culture de la paix en Asie centrale»
  Il se rend en Asie centrale, visite Boukhara, Samarkand, Khiva (ancien Khorezm) et Bichkek (Kirghizstan).
  Fin septembre, il participe au congrès du Bureau international de la paix (BIP)  à Paris, où est débatue la question de la paix en Tchétchénie
  À Paris, lors de la visite officielle du Président de la Russie, V. Poutine, en France, les 30 et 31 octobre, Terasava participe activement aux manifestations de masse du public français contre la guerre en Tchétchénie.
 

De la mi-octobre à la fin novembre, tous ses efforts vont à l’organisation en Europe occidentale d’un dialogue informel entre les représentants de la Tchétchénie et de la Russie, ce qui pourrait constituer le premier pas vers des négociations officielles et la fin des effusions de sang. À cette fin, il se rend à Bruxelles, Strasbourg, Genève, Brême, Londres (Lord Judd) et rencontre de nombreuses personnalités officielles et non gouvernementales.

  À la fin du mois de novembre, après une longue absence, il revint en Ukraine et, pour la sixième fois à Kharkov, organise, avec tous ses disciples, une pratique annuelle du jeûne sec  - Rohatsu-sesshin.  
 

Après son achèvement, le 9 décembre, des représentants des autorités de la ville et des officiers de police font irruption dans la communauté bouddhiste et procèdent  à l’arrestation  injustifiée de Terasava et de plusieurs de ses disciples ; cet incident étant la suite logique des pressions sans précédent exercées par les autorités de Kharkov sur la communauté de Nipponzan Myohoji tout au long de l'année.

  Terasava célèbre le Nouvel An 2001 en Inde sur le mont des Vautours près de Rajgir.
 

Le 9 janvier, à l'occasion du 17e anniversaire de la mort du Maître, Nitidatsu Fuji, il participe à une cérémonie dans un temple situé sur une montagne près de la ville d'Atami (Japon), où se réunissent des moines et des amis de l'ordre de Nipponzan Myohoji du monde entier.

  Les 23 et 25 janvier, avec des disciples  ukrainiens et russes, il participe en tant qu'observateur aux travaux de la session d'hiver de l'APCE à Strasbourg. Il recherche une opportunité de dialogue politique entre certains parlementaires russes et tchétchènes réunis à cette occasion à l'APCE.
  Participe au colloque international sous l’égide  de l'ONU à New York les 26 et 30 janvier sur le thème «Dialogue des cultures et des civilisations pour la prévention des conflits», où il prononce un discours sur la Tchétchénie. En avril, il participe de nouveau à la Commission des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, où il promeut l'adoption d'une résolution sévère sur la Tchétchénie exigeant le respect des droits de l'homme dans le Caucase par les autorités russes.
  La communauté des disciples de Terasava  est chassée du dojo dans la banlieue de Kharkov.

  Le 12 octobre 2001, les disciples de Terasava inaugurent le dojo dans les montagnes du Tien Shan près de Bichkek.
  En novembre, Terasava  se rend avec ses disciples en Inde et au Népal. Au cours de ce pèlerinage, ils organisent  l’inauguration  du Stupa de la Paix à Lumbini, accomplissent des séances de Rohatsu  dans l’Himalaya, près de Manali.
  Ils saluent l’aube du 1er janvier 2002, près de Mathura, lieu où, au IIIe siècle av. notre ère, a pratiqué le moine bouddhiste Dharmagupta , le Maitre du grand roi Ashoka.

 

En mai 2002, avec un disciple ukrainien Terasava entrent dans Bethléem au son des cloches alors  que les forces israéliennes assiégeaient l’Église de la Nativité du Christ ou s’étaient réfugiés  des rebelles palestiniens ;  ils ont prié pour une résolution pacifique de ce conflit jusqu’à la conclusion d’un accord.

  En juin 202, il se rend en Ukraine et conduit des cérémonies publiques à Kiev, Kharkov, Donetsk et Lougansk.
 

En juillet, alors qu’une  tension sans précédent est à son comble au Cachemire, où plus d'un million de soldats sont groupée à la frontière indo-pakistanaise, il prépare la Marche de prière pour la paix indo-pakistanaise "Pour la destruction nucléaire bilatérale" ou "Terre de la grande civilisation mondiale". Il prend contact avec les cercles gouvernementaux au Pakistan, obtenant le soutien de la Marche et les garanties de sécurité.

 

Le 6 août, Terasava, avec ses disciples et ses amis pakistanais sous la protection des forces spéciales pakistanaises, entame cette Marche avec  une prière commune à Taxila (principal centre spirituel du grand royaume de Kushan et de la civilisation aryenne de l'Hindoustan) devant les vestiges du stupa de Dharmarajika construit par le roi Ashoka.

 

Le  cortège a été  chaleureusement accueilli tout au long de la Marche surveillée avec vigilance par les forces spéciales pakistanaises pour le cas d'éventuelles provocations et attaques terroristes. Près de Peshawar, les participants ont fait une longue prière devant les édits du roi Ashoka et ont placé symboliquement  l’urne  des reliques dans le célèbre cercueil, retrouvé dans les ruines du grand stupa construit par Kanishka, le grand roi Kushan, lorsque Peshawar en était la capitale.

  Les participants à la Marche ont suivi la haute route de  Karakorum - l’ancienne voie  de propagation de l’enseignement du Bouddha. En chemin, ils ont organisé des prières devant des sites archéologiques uniques: des peintures bouddhistes à Kailash et les bas-relief du Bouddha à Gilgit.
 

À Hunza, terme du voyage, les participants à la marche sont devenus les principaux invités du Festival de la Grande Route de la Soie, qui a rassemblé des milliers d’autochtones  de partout dans le district. Pendant tout ce temps, la Marche a été activement couverte par  les principaux médias au Pakistan.

  La dernière phase de la Marche au Pakistan était une procession allant de la Grande Mosquée royale de Lahore à la frontière du Wag. .
  Ensuite, les participants à la Marche sont entrés en Inde avec une prière et ont atteint le Temple d'or sikh d'Amritsar. Au long de  cette étape  ils ont été chaleureusement accueillis par les Sikhs et les néo-bouddhistes du Pendjab.
  Le 2 octobre, les participants à la Marche ont pris part aux principales célébrations consacrées à l'anniversaire du Mahatma Gandhi à Delhi, sur le lieu de sa crémation puis sur le lieu de son assassinat. Ils  se sont fait connaitre en tant que représentants de Nipponzan Myoho-ji  par la récitation de  «Namu-Myo-Ho-Ren-Ge-Kyo!». Ils ont ensuite distribué les documents de la Marche aux représentants de l'élite politique et religieuse de l'Inde. Ainsi, le message de la Marche est parvenu directement au Premier ministre, au Président, au ministre de la Défense et aux chefs de l’opposition indienne.

  En octobre, les participants de le  Marche assistent avec plusieurs amis indiens à la phase finale de la « Marche de prière entre le Pakistan et l'Inde » en se rendant d’Ujjain à  Sanchi. En chemin, ils ont été chaleureusement soutenus  par de nombreuses communautés non bouddhistes.

  Le 12 octobre, le jour du décès du grand Maitre le bodhisattva Nichiren, les participants à la marche ont achevé leur long voyage par une cérémonie au célèbre Stupa de Sanchi construit par le roi Ashoka. Ce jour-là, l'Inde a retiré son armée de mille hommes de la frontière pakistanaise - la menace d'une guerre nucléaire au Cachemire a été évitée..
  En décembre, Terasava  organise, comme chaque année, une pratique de repentance avec jeûne  de sept jours,  Rohatsu sesshin, dans la station balnéaire de Bandaradara Dam près de Mumbai.
  Dès le début 2003, Terasava  ne  ménage  aucun effort pour empêcher une seconde guerre dans le golfe Persique. Il se rend à  Rome, Washington, New York, Londres, Cambridge, Bruxelles, Genève et Amman. Il s'entretient avec le ministre irakien des Affaires étrangères, le représentant de l'administration présidentielle américaine, le prince de Jordanie, de nombreuses personnalités luttant pour la paix  et reçoit l'appui de son projet de résolution pacifique du conflit dans le golfe Persique. Le plan était que Saddam Hussein se réfugie dans un pays tiers et transfère son pouvoir au nouveau parlement et au gouvernement irakiens élus de manière démocratique. Malheureusement, personne n'a osé transmettre ce plan à Saddam Hussein. En février, Terasava  trois disciples  ukrainiens et russes (monts Altaï) arrivent à Bagdad pour une  mission interreligieuse internationale en Irak. Il appelle tous les chefs religieux du monde à se joindre à cette initiative et à venir en Irak, mais personne ne répond à cet appel.

 

Avec le soutien massif de la population locale et des militant de la paix venus du monde entier en Irak, Terasava et ses disciples  organisent une prière avec jeûne de trois jours devant la mission des Nations Unies à Bagdad, puis une Marche « L’avenir des enfants d’Irak»  depuis Samarra jusqu’au pont sur le Tigre à Bagdad, où se tient le 17 mars une vaste campagne pacifique contre la guerre «Tout est calme à Bagdad», faisant flotter une nuit de pleine lune des dizaines de lanternes en papier dans les eaux du fleuve avec une prière pour la paix en Irak. Ces actions  ont été soutenues dans le monde entier

  Au Kazakhstan en particulier, à Almaty, le mouvement Hommes de Bonne Volonté a organisé des rassemblements de masse appelés «Appel à la paix avec musique et prière» - dans la salle de concert centrale avec la participation de musiciens et de chanteurs célèbres, ainsi que de représentants de toutes les grandes confessions; des bougies furent allumées à la flamme éternelle dans le parc des 28 gardesde Panfilov.
  Malheureusement, il n’a pas été possible d’empêcher la guerre dans le golfe Persique et, la nuit précédant le déclenchement d’une frappe américaine massive contre l’Irak, Terasava et ses disciples sont partis pour la Jordanie, où ils ont assisté douloureusement à la sanglante guerre destructrice déclenchée par George W. Bush.
  En mai, Terasava se rend de nouveau en Ukraine. Du 22 au 30 mai 2003, il participe en tant que rapporteur au 3ème symposium électronique organisé par le Centre japonais pour la prévention des conflits. Le symposium s'intitule "Terroristes ou combattants de la liberté?  Comment réaliser la paix en Palestine, en Tchétchénie et dans d'autres zones de conflit? " Il aboutit à la publication d'un rapport intitulé «Du génocide tchétchène à la vision d'une nouvelle non-violence mondiale».
  En juin, Terasava avec  son  groupe de nouveaux pratiquants ukrainiens se rend au Kirghizistan pour une pratique spirituelle au dojo du Tien Shan, près de Bichkek. À la fin du mois de juin, les disciples  des Monts Altaï viennent le voir. En août, il se rend en Chine où il rencontre de nouveaux amis, trouve des disciples et prie dans de nouveaux lieux saints.
  En septembre, il vient en Ukraine et achète une maison près du dojo de Pankovka dans la région de Lougansk, aménagé  par son disciple, le moine Roman Tourtchine . Terasava et ses disciples ukrainiens et russes (Moscou, Tchétchénie) font le jeûne Rohatsu et saluent l'aube du 1er janvier 2004.

  Terasava  se rend ensuite en Europe pour chercher une solution pacifique à la crise nucléaire dans la péninsule coréenne. Fin janvier, il sera expulsé de l'aéroport de Boryspil (Kiev), suite à l'adoption par les services de sécurité ukrainiens de listes noires du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie.

  En février, lors de sa visite dans un camp de réfugiés tchétchènes en Slovaquie, elle apprend le décès de son père
  En mars, avec ses disciples  ukrainiens et tchétchènes, il entame le voyage transeurasien pour la paix en Europe avec la proposition de « L'initiative bouddhiste conjointe des peuples des six pays de l'Extrême-Orient » pour la paix et l'unité dans la péninsule coréenne.

  Les participants à la marche  ont effectuée, sans leur Maitre, une prière publique à Almaty et ont pris le bus pour Urumqi, où Terasava  les attendait déjà, après avoir pris l'avion depuis Bichkek. Ils  ont rencontré les plus hauts représentants des sphères bouddhistes de Chine et de Corée du Sud et ont également prié sur la ligne de démarcation qui divise la péninsule coréenne.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

 

 

 

Du 22 au 30 mai 2003, il participe en tant que rapporteur au 3è Symposium électronique organisé par le Japan Center for Conflict Prevention. Le symposium s'intitule « Terroristes ou combattants de la liberté ? Comment instaurer la paix en Palestine, en Tchétchénie et dans d'autres zones de conflit ? » Le rapport de Terasava s'intitule [quant à lui] « Du génocide tchétchène à la vision d'une nouvelle non-violence mondiale ».

En 2004, le président de la Kalmoukie Kirsan Ilyumzhinov invite  personnellement Junsei Terasava en Russie, mais se heurte à l'interdiction d'entrée de son invité dans la Fédération de Russie, interdiction qui n'a pas encore été levée. Les « listes fermées » du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie errent encore dans les ordinateurs des services spéciaux des pays de la CEI. Terasava est interdit au Kazakhstan et expulsé d'Ukraine. Miraculeusement, il réussit à revenir en Ukraine et à prendre part aux événements de la Révolution orange. Ce n’est que grâce à l’intervention personnelle du Président ukrainien Viktor Iouchtchenko, auquel Sensei a adressé une lettre ouverte, que l’interdiction d’entrée en Ukraine fut levée en 2005.En août 2007, Junsei Terasava reçoit un visa pour le Kazakhstan.En novembre 2007, pour l’inauguration du Stupa de la paix à Delhi (Inde), Terasava fait venir 30 de ses disciples originaires de Chine, d'Ukraine, de Russie, du Kazakhstan et du Kirghizistan.Il fête la nouvelle année 2008 en Inde qu’il se met à parcourir et où il se fait de nouveaux disciples. Le 3 avril, Roma Tourtchin, le moine-disciple de Terasava qui a fondé le dojo de Pankovka et obtenu l’attribution de terres ainsi que l’autorisation de construire un stupa de la paix sur le kourgane, décède brusquement d’une maladie incurable. Après cela,  Terasava se rend en Chine, au Japon, au Népal et en Inde. Le 20 octobre, sur invitation du Sénat de la République du Kazakhstan, Terasava et plusieurs de ses disciples participent à Astana à la conférence préparatoire du Forum mondial sur la culture spirituelle. Il y prend la décision de faire construire un stupa consacré à la paix en Asie centrale. Puis Terasava arrive en Ukraine où, avec de nombreux disciples, il dirige le Rohatsu sesshin * au dojo de Pankovka. C’est là qu’il célèbre le Nouvel An 2009. Il se rend également à Kiev, Odessa, Sébastopol, Kherson, Kharkov, Donetsk, Lougansk, les Carpates. Il rencontre beaucoup de monde et organise des cérémonies publiques.Le 26 janvier, la mère de Terasava Sensei quitte ce monde.De février à juillet, il se rend au Japon, en Europe et au Kirghizistan, mais passe  la majeure partie de son temps en Inde. Actions à travers le mondeDe la fin juillet à la mi-septembre, Terasava se trouve en Asie centrale, principalement dans le dojo du Tien Shan près de Bichkek. Il y rencontre de nombreuses personnes et participe à des événements sociaux. Le 6 aout, il prend la parole à Almaty (ancienne Alma-Ata) lors d'une petite réunion de lutte contre la guerre, organisée à la mémoire des victimes des bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, à l'issue de laquelle il rencontre le maire suppléant d'Almaty. Du 26 aout au 11 septembre, il effectue un voyage sur des lieux historiques avec plusieurs disciples, dont de jeunes Kirghizes : Bichkek - Jalal-Abad - Och - Gulcha - Murghab - Khorog - Ishkashim - Wrang - Douchanbé - Khojent - Sulukta - Bishkek. Au cours de ce voyage, Terasava introduit pour la première fois la pratique du Sutra du Lotus au Pamir - à la frontière de l'Afghanistan. Ensuite, Terasava se rend en Ukraine, en Suisse, en Inde et en Chine.Il passe un Rohatsu sesshin * avec 8 disciples chinois sur la montagne sacrée du Tiantai.Le 25 décembre, il rencontre un jeune Népalais nommé Buddha Boy qui, en 2005 à l'âge de 15 ans, entreprit une méditation de six ans dans la jungle près de Lumbini, en l'honneur des six années pendant lesquelles le Bouddha Shakyamuni chercha la vérité avant de parvenir à l’Éveil. Ce jeune homme avait cessé de manger et de boire et n'avait pas quitté l'état de samadhi pendant plusieurs mois. On commençait à le vénérer comme un grand saint. Terasava en conclut que ce jeune homme avait une mission spéciale pour sauver le monde.Terasava célèbre le Nouvel an 2010 avec plusieurs de ses disciples chinois et népalais, dans un temple-stupa près de Pokara. Il voyage ensuite en Inde et organise une cérémonie le 9 janvier au mont Gridhrakuta [Pic du Vautour] avec plusieurs disciples indiens et deux disciples principaux originaires de Chine. En février, il se rend au Japon avec deux disciples chinois et parcourt à nouveau l’Inde et le Népal avec deux disciples chinois et de nombreux nouveaux disciples indiens.À la mi-juillet, il arrive au Kirghizistan, où il pratique dans le dojo Tien Shan. Il organise une table ronde et une réunion créative dans le but de contribuer à l'établissement pacifique de la justice et de la tranquillité au Kirghizistan, qui était alors dans une position très difficile après la sanglante révolution du 7 avril et des affrontements ethniques à grande échelle dans le sud du pays. À la fin du mois d'aout, Terasava part pour le Pamir où il voyage avec des amis dans le Badakhshan et dans le Pamir oriental, priant pour la paix et le réveil spirituel. Le 15 septembre, il célèbre son 60e anniversaire avec plusieurs disciples indiens et chinois dans la jungle, près du site de méditation de Dharma Sangha (Buddha Boya).En octobre, avec plusieurs disciples originaires d'Inde, du Népal, de Chine, de Russie, d'Ukraine et du Kazakhstan, il participe au Forum mondial de la culture spirituelle à Astana, la capitale du Kazakhstan. Lors de la réunion plénière, une vidéo du Dharma Sangha est projetée à près de 700 délégués venus de plus de 70 pays du monde.Il visite ensuite Almaty et Bichkek, puis passe par la Chine pour se rendre en Inde et au Népal.Il dirige des Rohatsu sesshin * près du site de méditation du Dharma Sangha avec plus de 10 disciples indiens et chinois. Il célèbre le Nouvel 2011 avec 13 disciples indiens à New Delhi devant le stupa, et se rend à Rajgat au Mémorial du Mahatma Gandhi. En Inde, le 30 janvier, il participe avec des disciples indiens, chinois et kirghizes à des célébrations officielles dédiées à la mémoire du Mahatma Gandhi.En février, il arrive au Népal et participe avec des disciples indiens, chinois et kirghizes aux cérémonies de masses organisées par le Dharma Sangha.Fin février, il arrive au Japon, qui a subi de terribles tremblements de terre et tsunamis. Il prépare une importante délégation venue d’Inde, de Chine, d’Ukraine, du Kirghizistan, de Russie et du Kazakhstan, qui participera le 17 mai aux célébrations consacrées au 2555e anniversaire de la naissance du Bouddha Shakyamuni à Lumbini (voir plus bas, 2600e ??). Le 20 mai, il amène les membres de cette délégation à des célébrations de masse consacrées à l'achèvement de la méditation ascétique continue qui dura 6 ans au Dharma Sangha. Puis, avec plus de 20 disciples, il fait un pèlerinage au Népal, au Tibet et en Chine, au cours duquel tous font des prières autour du temple Jokhang à Lhassa, ainsi que devant la tombe du grand traducteur Kumarajiva près de Xian. Tout l'été, Terasava parcourt le Népal et l’Inde. En septembre, il arrive au Kirghizistan, puis retourne en Inde accompagné de plusieurs disciples kirghizes et kazakhes. À Delhi, il rencontre plusieurs disciples ukrainiens et indiens avec lesquels il se rend à Kanyakumari pour une conférence s’y déroulant le 2 octobre (date anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi), consacrée au lancement d'une campagne visant à préparer une procession pacifique pour une réforme agraire équitable, à éliminer l'inégalité des castes et éradiquer la corruption - Jan Satyagragha (People’s Perseverance in Truth), organisée par les militants d’Axa Parishad.Du 22 au 29 octobre, avec plus de 10 disciples, il dirige une procession de prières épousant/suivant les déplacements du Bouddha Shakyamuni, depuis le lieu de l’Éveil à Bodhgaya jusqu’au site du sermon du Sutra du Lotus, le Mont Gridhrakuta, près de Rajgir. Du 27 au 30 novembre, Terasa participe au Conseil bouddhiste mondial consacré au 2600e (date précédente 2555e??) anniversaire de l’Eveil du Bouddha Shakyamuni à New Delhi. Pour la première fois en Inde a lieu un forum bouddhiste de ce niveau. Terasava y a amené une délégation d'environ 100 personnes venues de Chine, d'Inde, des États baltes, de Russie, d'Ukraine, du Kirghizistan et du Kazakhstan. Au programme de ce forum : une animation préparée par Terasava et ses étudiants mettant en scène une représentation intitulée « Le Mandala vivant des 10 Bodhisattvas du Sutra du Lotus - Prédictions cosmiques d'un nouveau siècle d'éveil global ».Le Rohatsu sesshin * est suivi par près de  20 disciples dans un temple bouddhiste à Ludiana-Penjab.
Terasava célèbre le Nouvel An 2012 au Gujarat, sur les rives de la mer d'Oman.
Le 1er février, après la levée de l'interdiction d'entrée en Russie imposée depuis 12 ans, Terasava arrive à Moscou et se rend à Saint-Pétersbourg. Pendant son séjour, ses disciples et lui prennent part à la manifestation de masse « Pour des élections honnêtes », rencontrent  la célèbre femme défenseur des Droits de l’homme Ganushkina, tiennent des réunions publiques au musée Sakharov, à l’Académie polaire d’État, à l’Institut Confucius et à l’Institut des études orientales, et visitent le temple bouddhiste de Saint-Pétersbourg.À New Delhi, lors de la grande célébration du Nouvel An tibétain le 25 février, il dirige devant le Stupa avec ses disciples indiens une nouvelle présentation du « Mandala vivant des Bodhisattvas du Sutra du Lotus », qui remporte un vif succès.

 

1- Vie de Terasava Junsei avant la Russie

2- Vie de Terasava Junsei : après la Russie

 

 

 

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