Conversion - Enkyo-ji Kisho-shiki Triple refuge |
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Les trois trésors - Je prends refuge dans le Bouddha atemporel, souhaitant que tous les êtres sensibles comprennent la grande Doctrine et prennent la résolution suprême. - Je prends refuge dans le Dharma, souhaitant que tous les êtres sensibles gardent le Sutra du Lotus avec une sagesse aussi insondable que l'océan. - Je me réfugie dans le Sangha, comme l'a montré notre fondateur Nichiren; en souhaitant à tous les êtres sensibles d'harmoniser les disparités en général, sans restriction, et de respecter le Sangha sacrée. Pourquoi prendre refuge La pratique de l'enseignement du Bouddha commence par la prise de refuge et soulève immédiatement une question importante. "Pourquoi ai-je besoin d'un refuge ?" Je vais bien. Un refuge est une personne, un lieu ou une chose offrant une protection contre le mal et le danger. Ainsi, lorsque nous commençons une pratique en allant chercher refuge, cela implique que la pratique est destinée à nous protéger du mal et du danger. La question initiale sur la nécessité d'un refuge évolue vers une autre question : "De quel mal et de quel danger avons-nous besoin d'être protégés ?" Si nous regardons notre vie, nous ne nous voyons peut-être pas exposés à un danger personnel imminent. Notre emploi peut être stable, notre santé bonne, notre famille bien pourvue, nos ressources suffisantes, et nous pensons que tout cela nous donne une raison suffisante de nous croire en sécurité. Chercher un refuge nous semble donc tout à fait superflu. Pour comprendre la nécessité d'un refuge, nous devons apprendre à être conscients de notre situation telle qu'elle est réellement ; la voir avec précision et dans son contexte global. Dans la perspective bouddhiste, la situation humaine est semblable à un iceberg : une petite fraction de sa masse apparaît au-dessus de la surface, la vaste masse reste cachée en dessous. En raison des limites de notre vision mentale, notre perspicacité ne parvient pas à pénétrer sous la surface, à voir notre situation dans les profondeurs sous-jacentes. Mais ne parlons pas de ce que nous ne pouvons pas voir ; même ce qui nous est immédiatement visible, nous le percevons rarement avec exactitude. Le Bouddha a enseigné que la cognition est subordonnée au désir. De manière subtile et cachée, nos désirs conditionnent nos perceptions, déformant les choses pour les faire entrer dans le moule qu'ils veulent eux-mêmes imposer. Ainsi, notre esprit fonctionne par sélection et exclusion. Nous remarquons les choses qui conviennent à nos idées préconçues ; nous nions ou déformons celles qui menacent de jeter le trouble dans notre vie. D'un point de vue plus profond, le sentiment de sécurité dont nous jouissons habituellement est désormais considéré comme une fausse sécurité, entretenue par l'inconscience et la capacité de l'esprit à s'illusionner. Notre situation ne semble ferme qu'en raison des limitations et des distorsions de notre vision. La véritable voie de la sécurité, cependant, passe par une vision correcte, et non par des vœux pieux. Pour aller au-delà de la peur et du danger, nous devons aiguiser et élargir notre vision. Nous devons percer les illusions qui nous bercent d'une confortable complaisance, pour regarder les profondeurs de notre existence, sans nier le mal-être ou courir après les distractions. Il devient alors évident que notre vie est pleine de distractions et d'attachements qui menacent de nous éloigner de notre chemin. Selon les mots du Bouddha, nous sommes comme un voyageur traversant une épaisse forêt bordée par un marécage et un précipice ; comme un homme emporté par un cours d'eau cherchant la sécurité en s'agrippant à des roseaux ; comme un marin traversant un océan tourmenté ; ou comme un homme poursuivi par des serpents venimeux et des ennemis meurtriers. Les dangers auxquels nous sommes exposés ne sont pas toujours immédiatement évidents pour nous. Très souvent, ils sont subtils et difficiles à détecter. Mais si nous ne les voyons pas tout de suite, il n'en reste pas moins qu'ils sont là. Si nous voulons nous en libérer, nous devons d'abord faire l'effort de les reconnaître pour ce qu'ils sont. Cela demande toutefois du courage et de la détermination. Sur la base de l'enseignement du Bouddha, les dangers qui rendent nécessaire la quête d'un refuge peuvent être regroupés en trois ctégories générales |
Cérémonie de refuge |
Prosternations Offrez trois prosternations aux Trois Trésors avec un sentiment de foi, de confiance et de certitude, en cherchant refuge en eux. Asseyez-vous, les deux genoux au sol et les mains jointes, les mains jointes dénotant le respect, les genoux pliés avec une profonde sincérité. Répétition du vœu Répétez le vœu trois fois. Chaque répétition a une intention différente. Vous êtes ensuite encouragé à favoriser l'intention appropriée lors de chaque répétition :
Ces vœux contiennent les demandes de la personne : Le soutien et l'instruction du prêtre, formellement formulés dans l'intention de refuge, ainsi qu'une reconnaissance mutuelle entre le prêtre et vous de l'engagement à suivre les enseignements du prêtre, à approfondir votre étude et à vous consacrer à la pratique. Confirmation de l'engagement Votre vœu est confirmé par la bénédiction en versant de l'eau sur votre tête et par la coupe d'une mèche de cheveux. Ce simple geste de mettre de l'eau sur votre tête signifie une nouvelle vie et une purification, un rappel de votre prise de refuge, et sert d'inspiration. La coupe des cheveux symbolise la détermination du Bouddha Shakyamuni à se détourner des distractions de la vie ordinaire. Elle provient du fait qu'il s'est coupé les cheveux près d'un stupa peu après avoir quitté le palais et être entré dans la voie du mendiant religieux. Conclusion Tout au long de cette cérémonie, je vous instruirai sur vos engagements, j'expliquerai les avantages de prononcer ce vœu et je prierai pour que vous progressiez par l'étude et la pratique. Suite en anglais https://enkyojibuddhistnetwork.org/becoming-a-buddhist/ |
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